Ce premier roman nous plonge dans l’univers de Konstantin, jeune prodige du piano qui évolue dans le microcosme du conservatoire de Sofia en Bulgarie.
N’imaginez pas une jeune tête blonde appliquée et disciplinée. C’est une atmosphère d’ampoule nue, d’inconfort, de reste de régime socialiste dans sa caricature qui donne le tempo à cette histoire. Les affres de l’adolescence mêlée, au cerveau génial d’un prodige hors norme. L’écriture est vive et créative, la musique est omniprésente et les mélomanes seront comblés par la complicité induite. Le contexte historique de la Bulgarie des années 80 contribue à donner l’atmosphère de ce huis-clos. Oppressant et addictif.