Les idées reçues ont la vie dure et le traitement médiatique réservé à la Bretagne et aux Bretons en ce moment le prouve.

Dans leurs terribles raccourcis, les journalistes font passer la Bretagne pour une région sinistrée, isolée et sans avenir.

Pire, nous passons pour un peuple sous perfusion qui ne peut survivre que grâce aux subventions généreusement accordées par les gouvernements successifs.

 

Halte là !

 

On occulte complètement toute cette frange entrepreneuriale qui, depuis des dizaines d'années, a fait de l'innovation son cheval de bataille.

Derrière les grands noms, Pinault, Bolloré, Glon, Leduff, Guillemot, Rocher, des milliers de pme et pmi innovent chaque jour et alimentent la capitale de leur énergie et de leur convictions.

Les réseaux d'entrepreneurs constituent un maillage d'un dynamisme que beaucoup nous envient.

La Bretagne est le bon élève de la République. 

Nous payons nos impôts sans rechigner, nous travaillons dur sans nous plaindre, nos enfants trustent les podiums des meilleures écoles et nos entreprises investissent et parcourent le monde.

 

Ne vous trompez pas de combat. 

 

Les Bretons ne veulent pas de votre aumône et de vos subventions.

Ils veulent être libres.

Libres d'entreprendre avec des taxations raisonnables.

Libres d'investir sans démagogie écologique.

Libres de dresser des usines et des exploitations sans entraves administratives.

 

Devons-nous nous inspirer de la Catalogne qui, sous les coups de boutoir, auto-proclame des espaces de liberté fiscale et linguistique ?

 

Les dolmens d'acier dressés sur nos voies express sont des arcs de triomphe jacobins qui passent pour la provocation de trop.

 

Le Club Ouest et ses 1 000 sympathisants, chefs d'entreprises et décideurs de tous bords, appellent au calme et à la raison.

 

Retroussons, une fois de plus, nos manches et continuons à innover, inventer et construire un semblant d'avenir pour nos enfants.

 

La Bretagne doit se faire avec l'aéroport de Notre-Dame des Landes, avec le prolongement de la LGV au delà de Rennes, et sans l'eco-taxe.

La Bretagne qui entreprend demande simplement des décisions justes, cohérentes et de la visibilité pour continuer à prendre en main son avenir.

La Bretagne sortira, encore une fois, plus forte et plus déterminée de cette période difficile.

 

 

Gaël et Valérie Patout

Fondateurs du Club Ouest