L'art du graff peut s'apprendre mais c'est surtout un talent et une façon de penser. Ouest Magazine retrace le parcours de Thierry Biger, alias Hoz, un véritable artiste quimpérois.
Une vie d'artiste
Cet artiste se distingue par son style bien personnel. Il se concentre uniquement sur des visages qu'il reproduit sur les murs de sa ville natale. Il lui a suffit très jeune quelques bombes à 20 Francs l’unité, commandées dans un catalogue, et une bande de potes de Penhars et d’Ergué-Armel pour prendre goût à cet art.
Un Quimpérois qui "Hoz"
Au fil du temps, Thierry Biger a créé l'association Impact, destinée aux jeunes en quête de découverte et d'expérience dans l'art du Hip Hop. C'est alors qu'il a choisi son "nom de rue", Hoz, pour "oser". Élément moteur de la toute jeune Hip Hop New School, il en devient le président. Les années passent et Thierry Biger a fini par ne plus trouver sa place au sein de l’association qui s'endurcit dans le monde de la danse et a grossi a vu d'œil. Il préférait les assocations à taille humaine qui privilégient le contact et le relationnel. L'artiste s'est alors focalisé uniquement sur l'art du graff et a continué à donner des couleurs aux rues quimperoises accompagné de 29 artistes bretons.
Aujourd’hui, à tout juste 40 ans, Hoz assume sa condition d’artiste. Il vit de son art, entre la vente d’œuvres décoratives qui constituent un quart de ses revenus et de l’animation d’ateliers. Le goût des mots et des arguments représente une grande partie de sa vie et il ne compte pas s'arrêter de si tôt.
Retrouvez les reportages photos de l'artiste sur : hoz.fr