Ensemble nous remontons le temps ; les années de formation à l’École des métiers d’Art à Paris de 74 à 76 puis aux beaux-arts de Paris jusqu’en 78… La Casa de Vélasquez à Barcelone où elle sera pensionnaire de 1982 à 1984. De cette époque, elle garde quelques œuvres puissantes comme ces figures de femmes dont certains éléments en volume surgissent du plan coloré. Corinne Véret-Collin n’établit pas de frontière entre peinture, sculpture, dessin, conjuguant les trois techniques en un même geste. L’évocation de son enfance, et le travail de dentelles mécaniques fabriquées par la famille de sa grand-mère, dans le nord de la France, conduit Corinne à m’ouvrir ses placards où s’entassent des boîtes de fils, comme autant de palettes aux couleurs délicates, de plombs de pêche aux formes curieuses, de pièces de soie, et quantité d’autres objets insolites récupérés et pouvant un jour être utiles à l’œuvre.
[…]
Lire la suite dans notre numéro Printemps 2014 en page 52