Vertèbres, implants dentaires, mâchoires et même cages thoraciques… tout peut être imprimé en 3D aujourd’hui. En Isère, le premier enfant à recevoir une prothèses de la mains droite est âgé de 6 ans. Imprimée en 3D, cette prothèse est assez rudimentaire. Ce qui change en revanche, c’est le prix : entre 50 et 200 €.
La prothèse fabriquée par le breton Nicolas Huchet ne vaut que 1 000 €. Une somme quelque peu incomparable par rapport aux autres prothèses qui frôlent les 30 000 €. De plus ces prothèses haut de gamme sont proposés uniquement par une poignée de fabricants dans le monde. La prothèse fabriquée par ce rennais a été conçue dans un fablab. L’objectif est de rendre cette conception accessible à tous les bricoleurs inventifs. Nicolas Huchet souhaite développer un handilab, un laboratoire de fabrication qui accueillerait les personnes handicapées souhaitant créer et tester des innovations.
Désormais, il est même possible d’imprimer des organes et de la peau. C’est la vocation de la start-up bordelaise Poietis. Cette entreprise est capable d’imprimer de la peau humaine personnalisable. Sa technologie consiste à bio-imprimer, par laser, couche par couche, des constituants de tissus biologiques. La start-up cherche actuellement à se financer sur le site de financement participatif, Wiseed. Le marché de la fabrication de tissus biologiques est évalué à 15 milliards d’euros. Il devrait doubler d’ici 2018.